Finalistes Jeunesse - Les mots des comités

Les comités de sélection jeunesse 2025 sont composés de libraires passionné·e·s, dont chacun·e apporte son expertise et son amour des livres pour choisir les meilleures œuvres jeunesse de l’année. Découvrez leurs impressions et ce qu’ils et elles ont à dire sur les finalistes sélectionné·e·s...
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Chantal Fontaine, Librairie Moderne : «On s’attache aisément à Sire Dodoom, ce géant au grand cœur qui saisit toutes les occasions possibles pour secourir son prochain. Dans cette quête chevaleresque déployée par Jean-François Laliberté et Mathieu Benoit, on côtoie le courage et la bienveillance mais aussi l’humilité et une rafraîchissante naïveté. Par des textes délicieusement rythmés et un univers graphique dynamique et coloré, les apprentis chevaliers qui découvriront ce premier tome seront fort inspirés pour leurs jeux d’épées!» EXTRAIT DU LIVRE : «Eh bien, je viens de naître, alors je ne connais pas grand-chose, mais vous m’avez l’air d’être une bonne personne et eux… Ils étaient quatre contre un, ce n’est pas très juste, non?» (p. 15) |
La soupe au lait d’Émilie Leduc (Monsieur Ed).
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Anthony Ozorai, Librairie Poirier : «Dessinée au crayon de bois dans un style unique, détaillé et délicieusement rétro, cette histoire singulière, empreinte de poésie et d’humour, nous invite à bousculer nos habitudes et à nous épanouir au contact des autres.» |
La nouvelle de Cassandra Calin (Scholastic Canada).
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Marie-France Querry, Librairie Le Port de tête : «Comment composer avec le quotidien lorsqu’on est projeté malgré soi dans un nouveau pays? Lia devra s’armer de patience et de résilience, car en plus des défis occasionnés par l’apprentissage d’une nouvelle langue, la jeune fille vit ses premières menstruations, qui ne sont pas faciles. C’est avec brio que l’autrice illustre ces défis, utilisant couleurs et effacement de manière habile pour permettre au lecteur de mieux se mettre dans la peau de la protagoniste. Une lecture touchante sur l’adaptation face auxchangements.» |
Le voyage d’Ours-Lune de Ho (Rue de Sèvres).
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Louis Poulain, Librairie L’Alphabet : «Le voyage d’Ours-Lune fait partie de ces œuvres solaires dont la lecture est réjouissante pour les sens. Dans une forêt, un ours esseulé se lie d’amitié avec une corneille, ensemble les deux compères vivront un voyage initiatique plein d’une poésie enchanteresse, d’aventures rocambolesques et de rencontre déterminantes. Ce manga contemplatif, véritable ode à l’amitié fait ainsi la part belle à la nature. Ici les animaux dialoguent sur le sens de leur existence et, ce faisant, nous exhorte à une forme de lenteur, à regarder le monde autour de nous, à prendre soin des autres et à saisir et reconnaitre les instants précieux.
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Chaton mignon, T.1 : En action de Mason Dickerson (Gallimard BD).
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Laurence Létourneau-Pilon, Librairie Le Sentier : « Une BD pleine de rebondissements, d’humour et de moments attendrissants avec nos bêtes préférés : les chats! » |
Jusqu’ici, tout va bien de Gary D. Schmidt et Nicolas Pitz (Rue de Sèvres).
Amélie Jean-Louis, O-Taku Manga Lounge : «Une œuvre brute de décoffrage et pourtant toute en subtilité. Dérangeante, intemporelle, ses facettes se dévoilent au fur et à mesure de la lecture. L’évasion par l’imagination y tient une large place et sa dichotomie avec la dure réalité de la vie est accentuée par les magnifiques cases partiellement colorisées.» |
Croki de Jacques Goldstyn (La Pastèque).
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Sarah Ménard, Librairie La Liberté : «Selon le monde qui l’entoure, Croki est “brouillon”, son imagination débordant des normes établies. Mais est-ce vraiment un défaut, ou une qualité ? Expressions liées au dessin et personnages nommés d’après leurs styles d’illustration variés tissent une histoire amusante et sensible sur la créativité, les différences et l’amitié.» |
Si j’avais su... de Geneviève Després (Les 400 coups).
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Chantal Hamel-Kropf, Librairie Ste-Thérèse : «Pur plaisir et rigolade assurés avec cet album avant-après qui laisse place à la devinette. Illustrations magnifiques qui transmettent bien les émotions. On nous présente les conséquences, puis, dans une sublime double page sans texte, les circonstances qui y ont mené.» |
Samedi matin, rue des Colibris de Julie Bouchard et Olivier Chéné (D’Eux).
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Amélie Lacroix-Maccabée, Librairie Alire : «Samedi matin rue des Colibris met en scène deux garçons pour qui la vente de garage du quartier est une chasse au trésor. Ils font preuve de détermination et de générosité en laissant de côté plusieurs objets attrayants pour se concentrer sur leur quête. Un album sur la force des liens et de l’amitié.» |
Y a rien de pire que les licornes d’Alex Willan (Les Malins).
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Karyne Gaouette, Librairie Le Sentier : «J’ai adoré ce livre surprenant par sa couverture pailletée. Le personnage principal est amusant et a une évolution intéressante. Une belle façon d’aborder avec les enfants qu’il ne faut pas juger les gens trop vite, mais qu’il faut apprendre à les connaître.» |
On va où? d’Ian De Haes (Alice Jeunesse).
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Chantal Hamel-Kropf, Librairie Ste-Thérèse : «La destruction des habitats pousse les animaux de plus en plus près des villes et des hommes, ce phénomène et ses conséquences sont illustrés de manière franche et directe dans cet album qui pousse à une saine réflexion.» |
Chaque petit geste de Marta Bartolj (Les 400 coups).
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Chantal Hamel-Kropf, Librairie Ste-Thérèse : «Un sans texte sans faute qui hybride l’effet papillon et donnez au suivant dans un cercle complet d’une bienveillance rare et contagieuse.» |
Semer des soleils d’Andrée Poulin et Enzo (La courte échelle).
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Denise Moncion, Librairie Fleury : «La réputation d’Andrée Poulin n’est plus à faire. (Donner, Manchots au chaud, La plus grosse poutine du monde, Le père Noël ne sait pas dire non) Avec humanité, intelligence, une touche d’humour et bienveillance ses œuvres abordent des thèmes difficiles mais qui préoccupent les jeunes. Pour tous ceux que les échos de la guerre troublent, et pour contrer le sentiment d’impuissance, ce texte accessible et lumineux sous forme de courts poèmes ne laissera personne indifférent. Les touchantes illustrations d’Enzo nous permettent également de belles envolées imaginaires tout au long du texte.» |
Lili-Jade, T.1 : Pro des animaux d’Audrée Archambault et Simone Duchesne (La Bagnole).
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Karyne Gaouette, Librairie Le Sentier : «Ce livre est formidable, non seulement pour la plume entrainante d’Audrée Archambault, mais aussi pour son graphisme extraordinaire. J’aime qu’on s’amuse tout en apprenant le travail effectué quotidiennement à la SPCA.» |
Ntangu de Malika Tirolien et Kiara Thompson (Fonfon).
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Sarah Ménard, Librairie La Liberté : «D’emblée, cet album m’attirait par ses illustrations aux traits doux et aux couleurs vives, à commencer par Ntangu, la jeune fille noire sur la couverture. À la lecture, le sujet, surtout, m’a surprise et touchée : sincère, efficace, accessible, le texte explique brillamment les microagressions. Pertinent à tout âge!» EXTRAIT DU LIVRE : «Après avoir déjeuné, je me brosse les dents et je pars pour l’école. |
On ne dit pas sayonara d’Antonio Carmona (Gallimard Jeunesse).
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Sarah Ménard, Librairie La Liberté : «Souvent, les jeunes de romans me paraissent peu crédibles ; ici, je revoyais mon secondaire et mes amitiés. Intérêts communs, confidences, familles, projets scolaires, excentricités… Tout sonnait vrai. Les références culturelles et linguistiques japonaises favorisent l’immersion, le texte est poétique, les personnages marquants. J’ai ri, pleuré… Assurément, je le relirai!» |
La fille-renard et la merveilleuse boutique-sur-pattes d’Andy Sagar (Pocket Jeunesse).
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Denise Moncion, Librairie Fleury : «Laissez-vous charmer par le monde fantastique inventé par Andy Sagar. Dans la chaleureuse boutique de thé de Mlle Dumpling, sucreries, sorcières et familiers vous attendent. C’est là que Félicity Fox, une héroïne dégourdie affublée d’oreilles de renard trouvera alliés et courage pour se lancer dans une première quête époustouflante pleine de rebondissements.» |
La vie selon Céla de Sara Pennypacker et Matthew Cordell (Gallimard Jeunesse).
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Amélie Lacroix-Maccabée, Librairie Alire : «Dans ce roman de Sara Pennypacker, Céla semble être la sœur cosmique de Mathilda de Roald Dahl. Tenue dans l’ignorance de tout par ses parents, elle part à la rencontre des habitants de sa ville munie de sa curiosité et de son imagination sans bornes. Une lecture drôle et réconfortante.» |
Attends-moi, Tristan de Mélanie Minier (Hugo Québec).
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Chantal Hamel-Kropf, Librairie Ste-Thérèse : «Retrouver la liberté de mon adolescence des années 90 m’a ravie, courir le long des chemins de fer sur les ponts, passer des journées au grand air, vivre de grandes émotions, m’ouvrir au monde et à toutes ses facettes ; grandir quoi.» |
Poussière d’été de Joanie Boutin (La courte échelle).
Amélie Lacroix-Maccabée, Librairie Alire EXTRAIT DU LIVRE : «— Je ne sais pas si je vais être capable de m’en remettre grand-maman. […] |
Le dernier mot de Maude Nepveu-Villeneuve (La Bagnole).
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Karyne Gaouette, Librairie Le Sentier : «À l’adolescence, on se pose toujours beaucoup de questions sur soi. J’ai aimé cette représentation d’une jeune fille qui se découvre à travers les événements qui lui arrivent. Il y a une histoire d’amour, mais aussi tout un plan sur l’amitié et les responsabilités vis-à-vis du journal étudiant. Bref, une lecture on ne peut plus parfaite pour les jeunes, abordant la communauté LGBTQ+ avec brio et sans lourdeur.» |
La plus grande de Davide Morosinotto (L’École des loisirs).
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Karyne Gaouette, Librairie Le Sentier : «Ce qui m’a le plus plu de ce livre, c’est que l’histoire soit basée sur une vraie pirate. Non seulement une pirate, mais LA plus grande pirate de l’histoire de la Chine. L’aventure était entrainante. Je me suis vu mettre une ambiance sonore de pirate pour m’immerger dans l’ambiance. Ça donnait une tout autre dimension aux scènes de batailles déjà bien entrainantes. Bref, un livre aussi intéressant que divertissant.» |
Sang d’aulne, T.1 : Le renard polaire de Léa Versand (Gallimard Jeunesse).
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Denise Moncion, Librairie Fleury : «Amateurs d’aventures vous serez ici plus que bien servis. Roman dense campé dans un monde où s’affrontent guerriers Vikings, Norses, Danes, et où s’estompe la frontière entre légendes et réalité. Riche en détails avec de multiples personnages, de mystères et une atmosphère digne des Piliers de la Terre, du Nom de la rose ou des meilleurs romans de Jules Verne, on se plonge dans ce récit avec la jeune héroïne et on en ressort essoufflé, prêt à attaquer le prochain tome.» |
Check & Mate d’Ali Hazelwood (Gallimard Jeunesse).
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Sarah Ménard, Librairie La Liberté : «Des protagonistes nuancés, imparfaits et attachants, un contexte original nous faisant découvrir leur passion commune — les échecs — en milieu compétitif, une intrigue pleine de rebondissements et surtout, une relation fun, complice et saine… La romance n’est pas mon genre préféré — Check & Mate, cependant, est un coup de cœur!» |
L’Association des libraires du Québec souhaite souligner l’appui reçu pour ce projet qui rallie l’ensemble des secteurs du milieu du livre dans un but commun : stimuler l’intérêt des jeunes pour les livres et faire rayonner les ouvrages marquants de l’année. Merci à la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), au Conseil des arts du Canada (CAC), au Patrimoine canadien (PCH), Conseil des arts de Montréal (CAM) et aux partenaires officiels du Prix, Marquis, Sustana, Laurentien, l’Association internationale des études québécoises, la BTLF et La puce à l’oreille pour leur précieuse collaboration à la réalisation de ce dévoilement.
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